Historiquement les paliers de gouvernements ont généralement accordé aux filières énergétiques un caractère stratégique important, et ce, encore à ce jour. Ils ont toujours offert leurs collaborations afin de faire évoluer les technologies tout en permettant d’en découvrir de nouvelles et de les développer. Comme des régions québécoise cherchaient à diversifier l’utilisation de leur biomasse forestière résiduelle locale certaines professionnels ont pu se rencontrer et établir les bases de notre projet.
Comme la demande énergétique ne va pas en diminuant, devant une incessante fluctuation du prix des hydrocarbures il est impératif de stabiliser les coûts énergétiques pour les grands consommateurs. Cepandant la mise en place d’une usine de pyrolyse représente un très grand défi pour un grand consommateur qui n’a pas de compétence dans ce domaine en particulier.
L’utilisation de la biomasse forestière résiduelles apparaît donc comme un incontournable en raison de ses propriétés physiques et de la volonté de réduire à la fois l’utilisation des énergies fossiles et les émissions de GES à l’aide de sources renouvelables. Ainsi des cibles de lutte contre les changements climatiques ont été définies par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, 2011) afin de stabiliser, d’ici à 2050, la concentration atmosphérique mondiale de CO2 en dessous du seuil de 450 parties par millions (ppm). Dans le contexte actuel de développement durable et de diminution des émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de la biomasse forestière résiduelle broyée comme source d’énergie devient de plus en plus populaire. Les arguments économiques, environnementaux et sociaux en faveur de ce type d’énergie sont nombreux.
La matière ligneuse résiduelle est une source d’énergie renouvelable les plus compétitives pour la production de chaleur, elle est largement disponible au Québec et son utilisation connaitra une croissance appréciable dans le futur. Le Québec a pris des engagements en vue de réduire ses émissions de GES pour les années 2012, 2020 et 2050 de manière cohérente par rapport à ce seuil de concentration de CO2. Elle s’appuie sur une volonté, confirmée par une majorité d’acteurs, d’effectuer un virage technologique important visant à ce que l’industrie du bois se diversifie pour moins dépendre d’une économie forestière cyclique. Cette industrie pourra ainsi développer de nouveaux produits et de nouveaux marchés, dans le secteur des pâtes et papiers et exploiter les occasions d’affaires liées à la valorisation énergétique de la biomasse forestière.
Au Québec, la biomasse forestière est une ressource diversifiée, de qualité et bien gérée, appuyée par un savoir-faire reconnu mondialement et profondément enracinée sur tout le territoire;
La qualité de notre réseau québécois de formation technique, de recherche et d’innovation aidera à exploiter les occasions d’affaires liées à la valorisation de la biomasse forestière.
L’implantation de notre projet permettra de soutenir le développement des marchés de la biomasse forestière pour l’utilisation à des fins énergétiques dans plusieurs régions et générera des investissements dans l’utilisation de la biomasse forestière pour le remplacement de combustibles fossiles.